Dijon-Beaune Mag avait la tête ailleurs

Erratum ! Un lecteur attentif nous a gentiment tiré les oreilles, à raison, après qu’une mauvaise légende a atterri par enchantement sur une lithographie de Dijon, pages 10 et 11 du magazine. Voilà la chose réparée.

Cette jolie lithographie ci-dessus est extraite du dernier Bourgogne Magazine, qui consacre un dossier à la cité dijonnaise et ses 20 siècles d’urbanisme. Elle représente Dijon depuis le quartier des Perrières au XIXème siècle, et non pas Dijon au-dessus du Cours du Parc comme indiqué par erreur pages 10 et 11 du Dijon-Beaune Mag. 

Il fallait en effet lire : « Lithographie montrant Dijon vu depuis le quartier des Perrières au XIXe siècle. Ici, la topographie a été modifiée au cours des âges par l’exploitation des carrières. Un chemin sinueux prenait sur la route de Plombières, au niveau de l’entrée de la Chartreuse et aboutissait en diagonale sur le vieux chemin de Chèvre-Morte. C’est ce chemin, longtemps dit « des Carrières », qui s’élargissant peu à peu devint le boulevard de l’Ouest. » 

La légende erronée publiée dans Dijon-Beaune Mag correspond en fait celle d’une autre lithographie, visible ci-dessous. Les deux documents sont passionnants… et avec les bonnes légendes, c’est encore mieux.

Dijon : vue prise au-dessus du Cours du Parc, lithographie de A. Springer d’après une illustration de A. Guesdon. Jusqu’au XVIIIème siècle, ce quartier du Parc était une plaine agricole ponctuée par les moulins et les ponts installés sur le cours de la rivière. Le développement du quartier est lié à l’aménagement du parc de la Colombière  et du superbe cours de 1,5 km qui le relie au centre-ville (« La plus belle allée de mon royaume », disait Louis XIV), ainsi qu’à l’histoire du vaste domaine du Castel, progressivement morcelé au cours du XIXème siècle, qui depuis 1963 accueille le lycée du Castel.