Eric Carrière nous parle du foot, du vin, de Dijon et de la vie

Il est l’exception qui confirme la règle, la preuve par A plus B qu’on peut avoir joué parmi l’élite du football et su se reconvertir avec sagesse et intelligence dans le terroir. Invité ce week-end du Café des bourrus sur France Bleu Bourgogne (samedi et dimanche midi), Eric Carrière revient sur son amour du ballon rond en général et du DFCO en particulier, du vin et de Dijon.

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Photo Jean-Luc Petit
pour  Dijon-Beaune Mag

Eric Carrière c’est tout d’abord une… carrière exemplaire. Nantes, Lyon, Lens, la France et le DFCO dont le public le salue massivement le jour de son départ à la retraite, le 14 mai 2010.

L’Ariégeois au cœur fidèle est fidèle en amitié. Fidèle à ses valeurs, à sa famille, à son public et à ses passsions. Quand il ne commente pas les matches sur Canal+, il retourne dans « sa » ville désormais, Dijon, y retrouve femme, enfants et grands crus. Une dimension « terroir » qu’il revendique à la faveur de ses origines et qui fait de lui, on peut en témoigner, l’un des grands spécialistes des vins de Bourgogne.

Caves Carrière est d’ailleurs le nom de sa société de négoce. Après avoir démarré à Fontaine-les-Dijon, il va bientôt s’installer au « marché de l’agro » (face à Ikéa), tout comme d’autres entreprises de l’agroalimentaire, dont le patissier Hubert, qui ont rejoint Sabatier (Salaisons dijonnaises) dans ce grand secteur en devenir.

Le métier du vin, Eric l’a appris par la dégustation, très tôt, dans les Côtes du Rhône, avec son copain Stéphane Ogier avec lequel il produit du Condrieu. Mais aussi beaucoup en Bourgogne, au contact de solides vignerons à la culture plus rugbistique que footeuse, du genre Jean-Claude Ramonet à Chassagne ou encore Emmanuel Humbert à Gevrey.

Sur Dijon, il est associé aux chefs étoilés Nicolas Isnard et Bernard Lecomte. C’est dans leur Bistrot des halles qu’il a récemment fait venir ses compagnons de télé parisiens, à l’occasion d’une paulée mémorable. Eric Carrière garde aussi bon pied (et bon œil) sur le jeu en pratiquant le soccer avec ses potes le dimanche. Et pose, sur l »évolution du foot, un regard aussi avisé que sage, constructif mais pas dénué de critiques, lucide et toujours positif. Tout cela au nom d’une passion qui ne s’étendra jamais.

Tout cela, justement, est à entendre ce week-end. Dominique Bruillot (Bourgogne Magazine) et Nicolas Mollaret (France Bleu) reçoivent le numéro 10 à leur Café des bourrus, pour un échange qui va droit au but et ne se limite pas au seul thème de l’émission ainsi exposé: « Ligue1 ou ligue2, ça change quoi pour Dijon? » Deux rendez-vous d’une petite 1/2 heure à déguster tranquillement un verre de chardonnay à la main, sur le coup de midi, sur France Bleu Bourgogne, samedi et dimanche.