Les beaux intérieurs de Beaune et Dijon

MaisonsEdito

Vus dans le dernier numéro de Dijon Beaune Mag, ces beaux intérieurs de Beaune et Dijon, deux villes que l’on dit pourtant secrètes. Classique et protégé, innovant et conçu pour les grands volumes, chouchouté par l’art déco ou l’art de la « récup »: chaque environnement reflète la personnalité de son concepteur. La suite de l’histoire se vit en images, comme une invitation à partager l’intimité de citadins aux goûts sûrs.

Photographies de Clément Bonvalot

 

Beaune

AppartementHDG-Beaune © Clement Bonvalot-2

1 – Du contemporain dans l’ancien

A Beaune, le parti-pris de la blancheur et d’une stricte ordonnance rectiligne inspirée par les lattes du parquet et le plafond à la française, réchauffé par un tapis gazon… Partagées au fil des héritages et de l’évolution des modes de vie, les grandes maisons de famille du vieux Beaune ont fait des petits : des appartements de caractère où le mobilier contemporain se marie agréablement à la chaleur des boiseries. A l’étage noble, on retrouve aussi une terrasse extérieure, rappelant celles que l’on peut découvrir au sommet des immeubles new-yorkais, les buildings et le voisinage en moins.

Hotelparticulier-Beaune © Clement Bonvalot-72 – Hôtel très particulier

A part l’hôtel de Montille, qui abrite la sous-préfecture, la cité beaunoise, contrairement à sa voisine dijonnaise, abrite finalement assez peu d’hôtels particuliers classiques, entre cour et jardin, typiques de l’architecture urbaine des XVIIe et XVIIIe siècles. Derrière les portes cochères de la vieille ville, se cachent cependant des demeures d’exception, à l’image de cette maison bourgeoise de 500 m2, qui faisait partie d’un seul et même ensemble de trois bâtiments au XIXe siècle. Son grand salon, qui offre une multitude de passerelles entre les époques, a su conserver, avec ses stucs et ses dorures, sa splendeur d’antan. Un magnifique plafond éclairé par le lustre à pampilles, des boiseries claires rehaussée d’or pour un intérieur néo-classique à Beaune.

 

Dijon

IntérieurDijon © Clement Bonvalot-4

3 – Mets le nid en sous-sol

Pas très loin de Saint-Bénigne, derrière une façade qui n’attire pas l’attention, cette maison est l’œuvre d’un maçon. Ceci explique comment, en partant d’une cave existante, le propriétaire des lieux
a su abaisser le sous-sol pour en faire un espace à vivre privilégié, sous l’appartement, à portée de main de quelques grands crus. « Nous avons remonté la terre avec des seaux », s’amuse ce dernier. Cette opération en profondeur a permis de mettre au jour une seconde cave en dessous de la première, témoin de l’élévation de la ville avec le temps. Le reste (pierres apparentes, fauteuils cosy, vitraux…) est affaire de goût. Bien chez soi, bien dans sa cave, un nid douillet et épicurien qui colle à la peau de la Cité de la gastronomie.

 

 

Artdeville © Clement Bonvalot-9

4 – Loft of Burgundy 

Quand le charme des intérieurs bourguignons se mêle à la mode du loft, le mariage fait des étincelles. Le bois, la pierre et le métal de cet espace ouvert sur deux niveaux sonne comme une invitation à tous les bons amis du coin. Dans ce cadre douillet accessible par deux rues différentes, les va-et-vient sont conditionnés par la structure de l’appartement : travailler et dormir à l’étage ; flâner et déguster au rez-de-chaussée. Tout un art de vivre chez soi.