Natif de Beaune, le général Combette n’est plus

Il était né à Beaune, dans la même maison que Félix Ziem et Gaspard Monge. Le général Combette, figure de la Libération n’est plus. Hommage par le premier des Beaunois.

Par Alain Suguenot
Député-maire de Beaune

 Communiqué.
« Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera tôt ou tard source d’ardeurs nouvelles ». Charles de Gaulle

C’est un grand Beaunois qui nous a quittés le 10 octobre dernier. Jean Combette est en effet né dans notre commune en 1925. Son destin se devait d’être exceptionnel : il est né en 1925 dans la même maison que Gaspard Monge et Félix Ziem. Jean Combette a eu 18 ans en 1944, Saint-Cyrien, ce jeune homme, empli de conviction et d’amour pour sa Patrie, s’engage alors dans les FFI puis rejoint la Première Armée de Lattre de Tassigny pour libérer la France et faire tomber le régime nazi. Passionné par son idéal de défense de la France, Jean Combette devient élève officier à Saumur puis participe aux guerres de décolonisation, en Indochine, en Tunisie et en Algérie. Comme il le disait lui-même, Jean Combette n’avait pas de haine pour ses adversaires, il faisait avant tout son devoir pour son Pays et ses compatriotes, en homme de devoir.

Le service de la France fait de lui un militaire courageux, engagé, il devient finalement général de corps d’Armée en 1981, couronnement d’une formidable carrière. Pourtant, Jean Combette était un homme modeste, généreux, qui ne réclamait pas les honneurs qui venaient à lui naturellement comme une juste récompense de son engagement. Grand Croix de la Légion d’honneur, le général Combette était aussi Président du Comité de la Flamme sous l’Arc de Triomphe et a présidé de nombreuses cérémonies en compagnie des présidents de la République successifs de 1999 à 2009.

Enfin, et cela lui tenait à cœur, Jean Combette revenait souvent dans sa ville natale de Beaune pour délivrer un message d’Espoir et de Paix, notamment aux plus jeunes. Pour cet homme droit, le plus important, c’était l’Avenir, c’est pour notre avenir qu’il s’est battu avec conviction.

En ce moment de deuil, je m’associe à sa famille et lui adresse mes plus sincères condoléances et, au nom des Beaunois, je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements à notre compatriote qui est un exemple pour nous tous.

Pour ce serviteur de la France, pour ce témoin et acteur de l’histoire de notre pays, comme pour tous ceux qui ont combattu sous le drapeau tricolore, la flamme du souvenir ne s’éteindra jamais. »