#GettyMuseumChallenge : Bertrand et Francesca, ou l’art de vivre en tableaux à Dijon

Bertrand Carlier et Francesca Sebastiani, nos amis de Jondi.fr, ont transformé leur confinement en une prodigieuse source de créativité. Ils sont devenus accro à la reproduction d’œuvres grandeur nature dans leur appartement dijonnais. Ce qui s’appelle jouer sur tous les tableaux. Témoignage.

Des centaines de concerts, spectacles, expos, activités, visites au programme : pour notre agenda culturel local Jondi, le printemps s’annonçait riche en découvertes. Puis d’un coup, plus rien. Nada. Pourtant l’envie de beau, de réflexion, de création, était toujours là. La soif d’évasion, plus que jamais. C’est au Getty Museum de Los Angeles que nous devons la solution. Importée dans notre appartement dijonnais à l’occasion d’un défi intra-familial lancé sur internet, l’idée consiste à reconstituer chez soi en photo, avec les moyens du bord, des œuvres d’art plus ou moins connues. Défi relevé.

@ilbartek sur Instagram

Première vertu de ce Getty Museum Challenge : le plaisir de parcourir les collections des musées à la recherche du tableau à revisiter. Voyage virtuel, certes, mais voyage bienvenu en période d’incarcération. Puis on se penche sur l’œuvre, son origine, sa signification, sa lumière, ses couleurs, ses détails… qu’il va falloir reproduire en fouillant dans notre imagination et nos fonds de placards. Francesca étant comédienne, moi passionné de photographie, chacun a pu apporter ses compétences pour aboutir à un résultat qui a réussi à nous surprendre nous-mêmes. Dès lors, impossible d’éplucher une carotte sans penser à Miró (« avec des olives, ça ferait un beau Bleu »), de voir un Caravage sans vouloir venir à bout de sa complexité apparente, de se coucher sans penser à l’inabordable Banksy que nous pourrons bientôt accrocher au mur…

Notre collection privée s’étoffant, il aurait été dommage de la garder pour nous. Vous êtes donc cordialement invités à la visiter sur notre compte Instagram (@ilbartek) et à suivre son évolution régulière. Parce qu’on y a pris goût, et on n’a plus envie de s’arrêter.

Par Bertrand Carlier