Longue vie à Longvic !

À travers deux opérations d’envergure, Orvitis s’engage dans une requalification d’une partie conséquente de la ville du sud-est dijonnais. Définitivement promoteur de la mixité sociale, le bailleur fait tout pour souhaiter longue vie à Longvic.

Un croquis 3D d’architecte représentant le futur Intermarché de Longvic, au-dessus duquel seront créés 48 logements. Orvitis a souhaité diversifier son offre en y proposant des logements locatifs classiques, d’autres accessibles en PSLA (pour primo-accédants) ou pour les séniors.

Par Alexis Cappellaro
Photo : D.R.

Plusieurs années que les 9168 Longviciens* entendent parler de la transformation de leur centre-ville. « Un lieu exsangue où se garer est parfois une gageure », avoue un expert immobilier. Requalification de la voirie, de l’emplacement du supermarché, des terrains de La Poste, de l’ancienne caserne des sapeurs-pompiers, du poste de police, du rond-point et du parc du château à l’entrée de la ville… José Almeida, maire et vice-président de Dijon Métropole chargé des finances, a lancé les grands travaux courant 2017 : « Longvic va donc se donner un nouveau visage pour renforcer son dynamisme au sein de la Métropole. Un développement que je souhaite maîtrisé, équilibré et respectueux des valeurs que nous défendons. »

Car cette ville découpée en trois grands ensembles (espaces naturels et agricoles ; zone pavillonnaire ; industrielle avec la plus grande Z.I du département) jouit d’avantages considérables. « L’évidente proximité avec Dijon, bien desservie par le réseau DIVIA, les commerces du centre-ville, son marché du dimanche matin, ses écoles, son conservatoire de Musique, ses terrains de sports, sans oublier une fiscalité bien en-dessous de celle de Dijon », reprend notre expert.

Désenclaver et requalifier

Le bailleur social Orvitis porte une bonne partie du nouveau destin de Longvic. Cela commence par l’acquisition en VEFA des 48 logements en superstructure du nouveau magasin Intermarché, rue Roland Dorgelès. La double logique de dynamisation du centre-ville et de mission sociale portée par Orvitis a engendré une mixité des opérations : naîtront à des périodes différentes des logements locatifs classiques (15 logements, livrés au premier trimestre 2020), des résidences labélisée Sérénitis (17 logements et une salle de convivialité, avec équipements spécialisés pour les séniors, livrés fin 2018), ainsi que des logements en accession visant les primo-accédants (15 logements en location-accession pour les jeunes familles, au premier trimestre 2020).

Nouveau destin pour le quartier Guynemer

À ces projets s’ajoute, plus conséquent, celui de la requalification du quartier Guynemer, jouxtant les rives de l’Ouche et le Parc de la Colombière. « Ces bâtiments à logement collectif ont été créés majoritairement pour des familles de militaires dans les années 50, détaille Sandrine Boyer, directrice technique d’Orvitis. Aujourd’hui, ce parc social bien situé reste qualitatif mais il est enclavé entre l’Ouche et le Parc de la Colombière côté Bourillot. Il est en effet desservi par une impasse et sans lien direct avec le tissu pavillonnaire périphérique. Puis, ces bâtiments énergivores (étiquette E) disposaient d’une qualité de bâti peu attractive. Orvitis y a donc vu des enjeux complètement dans ses cordes : la rénovation du patrimoine et la restructuration d’un quartier avec une nouvelle offre de logements. »

Il s’agira donc de rénover trois immeubles (49 logements) et d’en démolir quatre (179 logements) pour viabiliser autant de lots, par la suite délégués à trois promoteurs privés. Le bailleur social en a conservé un, sur lequel il s’efforcera de développer un ambitieux programme de logements locatifs basé sur la qualité environnementale. Tout pour souhaiter, c’est promis, longue vie à Longvic.

* source INSEE au 1er janvier 2017