Ming et Rebsamen, au nom de l’art et du MBA nouveau

Dans le cadre de sa réouverture complète, le musée des Beaux-Arts de Dijon accueillera une expo gratuite du peintre chinois, du 17 mai au 23 septembre. À travers un dossier spécial, le magazine Dijon Capitale (en kiosque) fait la part belle au MBA nouveau et réunit notamment Ming et François Rebsamen.

Yan Pei-Ming et François Rebsamen ©Jean-Luc Petit

Yan Pei-Ming et François Rebsamen posent l’un face au miroir, l’autre pas. Bien joué de la part du photographe Jean-Luc Petit, qui immortalise pour le quatrième opus du magazine Dijon Capitale (en kiosque) ce moment aussi furtif que profond dans l’atelier de l’artiste basé à Dijon.

La mise en scène symbolise aussi le retour aux affaires de l’élu, après un été de soins et de lutte contre la maladie. Toujours aussi combatif mais en même temps différent, il prend de la hauteur et place l’environnement et la culture au sommet de la pile de ses priorités. Ce qui lui fait particulièrement apprécier, en toiles de fond, deux portraits de la mère de Ming, que le public pourra découvrir au musée des Beaux-Arts, dans le cadre de l’exposition gratuite « L’homme qui pleure », programmée du 17 mai au 23 septembre 2019.
Événement marquant du programme de réouverture du MBA entièrement rénové, cette expo exceptionnelle du peintre dijonnais d’origine chinoise prendra place dans les deux salles d’exposition temporaire du musée, ainsi que dans les quatre petites salles donnant sur la rue Rameau, et débordera même dans les collections permanentes, interposée parmi des œuvres historiques. « Avec cet “Homme qui pleure”, Ming nous parle indirectement de mort, de catastrophe, de douleur… Il pleure sur ses proches qui disparaissent autant que sur le monde qui va mal », analyse Franck Gautherot, commissaire de l’exposition au nom du Consortium. Ce rendez-vous donnera à voir des toiles plutôt récentes et des nouvelles peintures de cet artiste contemporain majeur, qu’il s’agisse d’aquarelles, d’un triptyque sur sa mère, de portraits d’hommes de pouvoir (Trump, Poutine, el-Assad…) ou d’une représentation du 11 septembre 2001. Autant d’œuvres aux formats variés qui instaurent un jeu entre son histoire intime et celle de l’humanité.