Université de Bourgogne, solidement solidaire

Ouverte à toutes et à tous, diffusant le savoir en faisant fi des frontières sociales et nationales, l’université – celle de Bourgogne en particulier – est une institution par nature solidaire.

Alain Bonnin se dit fier d’être aux commandes d’une université fondamentalement ouverte.

Par Patrice Bouillot – Photos : Jonas Jacquel, Christophe Remondière
Pour Dijon-Beaue 73 Mag

Alain Bonnin est « fier » du modèle qu’incarne l’université française, celle de Bourgogne en particulier qu’il préside depuis 2012. Un modèle au cœur duquel la solidarité est érigée en principe. « Solidaire, l’université l’est par essence. Elle est ouverte à tous les jeunes titulaires du baccalauréat, sans distinction de conditions sociales ou d’origine, et pour un coût très modique. À travers l’université, la Nation met en œuvre la solidarité à l’égard de la jeunesse. » Un chiffre en atteste : en première année, 48 % des inscrits à l’université de Bourgogne sont boursiers.

La deuxième dimension de la solidarité est territoriale souligne Alain Bonnin : fortement implantée à Dijon, où le campus rassemble 27 000 étudiants, l’université de Bourgogne dispose de cinq sites décentralisés où étudient plus de 3000 jeunes – Auxerre, Chalon-sur-Saône, Le Creusot, Mâcon et Nevers. « Nous sommes ainsi implantés dans des bassins parfois fragiles sur le plan économique, où notre présence permet l’accès à l’enseignement supérieur à des populations qui ne pourraient peut-être pas venir à Dijon, contribuant de ce fait à lutter concrètement contre la fracture sociale et territoriale. »

L’université vraiment pour tous

Cette université en prise avec son territoire, cela se traduit également par une stratégie d’ouverture à l’ensemble des acteurs du territoire. Aux entreprises bien sûr, puisque les formations initiales ont pour objectif de répondre à leurs besoins et puisque de nombreux salariés sont amenés à suivre des cours sur le campus dans le cadre de la formation continue. Au grand public aussi, à travers l’offre culturelle de l’Atheneum, les journées de rencontres avec les chercheurs de l’Experimentarium, les parutions des Éditions universitaires de Dijon… Et puis l’université pour tous permet à n’importe quel citoyen de retrouver les bancs des amphithéâtres, généralement le soir, « juste pour le plaisir » : la création et la diffusion du savoir constituent, faut-il le rappeler, le cœur de métier de l’université. « Mais l’excellence académique, qui est notre exigence, n’est rien sans la dimension solidaire », martèle le président, lui-même professeur de médecine et chercheur.

Main dans la main avec les entreprises

L’université de Bourgogne déploie depuis 2015, sous la houlette de Sylvain Trichard-Comparot, son directeur (en photo), et d’Amélie Guittet, son animatrice, un espace entreprises qui assure le lien avec le monde économique. Ce lien passe par l’ouverture des plateformes technologiques de l’université aux PME ou par des prestations de services de chercheurs, par la formation des collaborateurs, par la mise en place de contrats Cifre (convention industrielle de formation par la recherche), par l’accueil d’événements professionnels au Multiplex ou encore par l’hébergement de jeunes pousses. « L’université de Bourgogne joue pleinement son rôle au sein du monde économique, souligne Sylvain Trichard-Comparot. Nous sommes en lien constant avec les organisations comme le Medef ou la CPME, nous sommes actifs au sein de clusters comme BFC Numérique, la FoodTech ou BFCare, mais également producteurs de savoirs connectés aux besoins des territoires à travers nos chaires spécialisées en droit rural (à Mâcon) ou en gestion des données (à Dijon). »

Jusqu’en Grèce

La solidarité s’exprime également sur le plan international, rappelle enfin Alain Bonnin : « 10 % de nos étudiants sont étrangers, originaires du monde entier, attirés par l’université et par la France ». Dès cette année, grande première, la faculté de Staps (sciences et techniques des activités sportives) ouvre une antenne en Grèce, pour répondre aux besoins de formation locaux. Enfin le centre de formation ouverte à distance (CFOA) est l’un des autres leviers de la diffusion des connaissances au plus grand nombre : des étudiants empêchés de se déplacer, des prisonniers, des expatriés suivent grâce à ce programme les cours d’une université de Bourgogne fondamentalement ouverte et solidaire.

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