Yves Jamait au secours des bistrots et de la Billebaude

© Clement Bonvalot
© Clement Bonvalot

Engagé dans un bras de fer avec les propriétaires de l’immeuble voisin qui lui reproche des nuisances sonores, Bruno Fabris, le gérant de la Billebaude à Givry en Saône-et-Loire (restaurant, bar à bières et lieu de concert) a reçu le soutien d’Yves Jamait. Et le chanteur dijonnais n’était pas seul puisque selon nos confrères de France 3, ils étaient 250 à venir supporter Bruno Fabris qui est dans l’attente du jugement de plusieurs procédures.

Lundi soir, Bruno Fabris avait du mal à cacher son émotion devant les nombreuses personnes venues lui apporter leur soutien. Le gérant de La Billebaude, café restaurant et lieu de culture installé depuis presque 30 ans à Givry en Saône-et-Loire, est en effet aux prises avec un riverain locataire d’un appartement situé dans l’immeuble voisin de l’établissement et des propriétaires de celui-ci. Ces derniers reprochent également à Bruno Fabris des nuisances sonores qui leur portent préjudice puisqu’elles décourageraient selon eux les potentiels locataires de leurs appartements.

En attendant la conclusion judiciaire de cette affaire, il y avait foule devant l’établissement et sur la scène installée pour l’occasion, une figure bien connue des Dijonnais: Yves Jamait, venu apporter son soutien à Bruno Fabris et au lieu. L’occasion pour lui d’entonner la chanson-symbole du combat de La Billebaude: « Touche pas à ma Baude », créée par deux artistes locaux. Pour Jamait, « Les vrais réseaux sociaux sont les bistrots! Ce sont des lieux d’échange et de culture, même si d’autres n’y voient que des lieux de boisson. Les gens se disent des choses dans les bistrots, ce sont des lieux d’anticommunautarisme. »