VIDÉO | Cité de Dijon : le meilleur apprenti pâtissier de France est…

Ce lundi 8 avril, l’école de cuisine Ferrandi de Dijon, au sein de la Cité de la gastronomie, a accueilli la 45^e édition du concours de Meilleur Apprenti de France pâtissier.

Toques sur la tête, spatule à la main, jurés attentifs aux moindres gestes… Non, il ne s’agit pas du tournage d’une émission culinaire. Ce lundi 8 avril avait lieu le concours de Meilleur Apprenti de France (MAF) pâtissier 2024, à la Cité de la gastronomie de Dijon. Dès 6h du matin, le campus Ferrandi de Dijon était en effervescence. L’antenne locale de la célèbre école parisienne a accueilli quatorze candidats, venus des quatre coins de l’Hexagone et d’Outre-Mer.

L’artisanat français mis en avant

Pendant plus de huit heures, les apprentis-pâtissiers ont travaillé d’arrache-pied pour livrer aux jurés deux tartes aux chocolat, seize éclairs au café, deux Saint-Honoré, 24 petits fours sucrés, 24 bonbons au chocolat moulés en demi-sphère et une pièce présentoir. Marie Simon, la championne du monde des arts sucrés, présidait le jury de cette promotion 2024. La pâtissière beaunoise a choisi le thème de l’artisanat français : « Le travail manuel est la base de notre métier, c’est très important de transmettre ce savoir-faire. »

Il y a onze ans, Marie Simon a elle-même participé au concours de MAF et porte un regard bienveillant sur les participants. « Je veux qu’ils se fassent plaisir et surtout qu’ils aillent au bout. C’est un challenge personnel », assure cette « bourguignonne d’adoption » qui a tenu sa propre boutique à Beaune pendant quelques années.

Le trophée repart en Île-de-France

Quatorze apprentis-pâtissiers ont participé à ce concours prestigieux. Parmi eux, Angéline Cayron, élève à l’École des Métiers Dijon Métropole et apprentie aux Délices de la Chouette, rue de la Chouette à Dijon. Les candidats ont été soumis à trois critères de notation : la technique, le goût et la présentation. Une vingtaine de jurés, dont quelques anciens lauréats du concours, ont départagé ces jeunes talents. « Dès les premières heures, grâce à la technique, on connaît déjà plus ou moins les finalistes », glisse discrètement l’un d’entre eux.

Place ensuite à la dégustation, à l’abri de tous les regards et distractions possibles. Aux alentours de 14h30, les candidats ont pu dresser l’ensemble de leurs pâtisseries pour permettre aux jurés de noter le visuel. Minutieusement et pas à pas, les œuvres culinaires ont été bâties. Après deux heures de délibération, le jury a décidé de remettre le premier prix à Laëlya Van Der Vliet, candidate d’île-de-France.