En 2024, le MuséoParc Alésia sera en forme olympique

Après une année riche en événements et une exposition sur Alix qui fera date, le MuséoParc Alésia boucle une saison satisfaisante. Son directeur Laurent Bourdereau se projette désormais sur 2024, année olympique !

© Stéphanie Focé / MuséoParc Alésia

Après avoir soufflé ses dix bougies en 2022, le MuséoParc Alésia ne cesse de se réinventer chaque année pour proposer à ses nombreux visiteurs de nouveaux événements. Laurent Bourdereau, le directeur du site depuis une petite année, avait d’ailleurs annoncé dès son arrivée une programmation aux petits oignons : fashion-week romaine, reconstitutions, jeux, exposition… tout a été mis en œuvre pour se plonger dans l’histoire des Celtes et des Gallo-Romains, et le public a répondu présent. 

Le site d’Alise-Sainte-Reine a accueilli cette année au moins 66 000 visiteurs, dont la moitié provient de la période juillet-août (+ 10,9 % par rapport à l’an dernier). Près de 20 000 personnes en groupe ont été accueillies, dont 12 000 scolaires (+ 30%). « La fréquentation a augmenté sensiblement en avril, mai et juin. Sur cette période, la tendance est entre + 14 % et + 20 % par rapport à l’année dernière », analyse son directeur.

© Sonia Blanc

Un public familial au rendez-vous

Considéré comme l’un des sites culturels et pédagogiques préférés des Bourguignons, le MuséoParc est surtout un lieu idéal pour les familles : visites et animations MuséoFab avec des intervenants professionnels de toute nature (cuisine, gravure sur bois, céramique…), initiation au tir à l’arc, ateliers ArchéoLab, visite des vestiges avec tablette numérique… Une offre à la carte d’une durée de 25 minutes à laquelle « le public a extrêmement bien répondu ». Chaque année, différentes thématiques sont abordées, 10 à 15 % du public local revient pour les découvrir. L’exposition temporaire comprise dans le billet de visite sur le premier héros gaulois de la BD Alix a également eu l’effet escompté auprès des visiteurs.

Autre temps fort, la fameuse guerre des Gaules, rejouée in situ avec plus de 200 reconstituteurs, les 15 et 16 juillet derniers. Près de 3 300 visiteurs étaient présents (+ 120 % en comparaison à 2022) dont la moitié provient de Bourgogne-Franche-Comté : « Le public régional a identifié ce rendez-vous annuel. C’est une grosse marque de reconnaissance pour nous », apprécie Laurent Bourdereau, avant de se mettre sérieusement au sport (lire encadré ci-contre) et préparer la venue hautement symbolique de la flamme olympique.

Une nouvelle expo olympique

En prévision des Jeux olympiques (26 juillet-11 août 2024),
le MuséoParc proposera à partir du 30 mars une nouvelle exposition « Ô Sport, jeux pour des dieux ». Le visiteur en saura plus sur les jeux antiques et leur aspect culturel : les athlètes, les disciplines, la ville d’Olympie, l’aspect religieux de la compétition… Par ailleurs, tous les ateliers de la saison seront déclinés autour de cette inépuisable thématique olympique.

Organisée avec le Musée olympique de Lausanne, le musée de Rouen et les sites universitaires de Dijon et de Besançon, cette exposition « surprenante et originale », dixit Laurent Bourdereau, portera les signatures du scénographe Freaks Architecture et du concepteur sonore Stéphane Marin. Le MuséoParc Alésia
a d’ailleurs obtenu le label Olympiade culturelle de la part du comité d’organisation des JO, et sera l’une des étapes du passage de la flamme olympique le 12 juillet. Une fierté pour Laurent Bourdereau, qui dévoilera tous les détails et les surprises de la program-mation début février 2024.

© Sébastien Pitoizet / MuséoParc Alésia