Benoit Willot élu administrateur national de la section commerce de la CGPME

Mercredi 16 novembre, le président de la CGPME Côte-d’Or et Bourgogne-Franche-Comté a été choisi pour gérer l’administration nationale de la section commerce de la CGPME. Le syndicat du patronat des petites et moyennes entreprises peaufine son nouveau look pour 2017, et le Dijonnais franchit les paliers à une vitesse éclair.

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Benoit Willot est un homme occupé. Déjà vice-président du CFA La Noue et administrateur Système U, il vient d’enfiler une troisième casquette à la CGPME, après sa présidence de la CGPME Côte-d’Or à l’été 2014, puis de la nouvelle entité régionale fin 2015. Là, le changement de dimension est un peu plus radical, avec ce poste d’administrateur à l’échelle nationale.

Benoit Willot ne quitte pas pour autant les 2000 entreprises burgondo-comtoises adhérentes. C’est même tout l’inverse, puisqu’il explique vouloir « faire remonter les problématiques des entreprises en Bourgogne-Franche-Comté en priorité ». Au premier rang des objectifs du nouvel élu, la mise en place d’un système plus « coopératif » entre les entreprises: « La CGPME doit apporter des outils pour aider les entreprises à se regrouper par bassin, pour négocier ensemble leurs charges et être plus performants », explique Benoit Willot, qui promet ensuite de s’attaquer à la « non-désertification des services et commerces en centre-ville », et de « défendre la grande distribution indépendante ».

La CGPME new look, début 2017

Ces projets viendront nourrir une confédération au visage nouveau, sans doute rebaptisée début 2017 et avec une nouvelle identité visuelle. L’organisation se fera en quatre pôles nationaux : commerce, services, industrie et artisanat. L’homme de 45 ans incarne une partie de ce renouveau. Celui qui connait bien le domaine, puisqu’il est aussi propriétaire des Super U d’Arc-sur-Tille et de Sennecey-lès-Dijon, sera en relation directe avec le futur Conseil des régions, créé pour coordonner les échanges et faire remonter les remarques provenant de chaque région de France. Une nouvelle organisation pour le bien des adhérents. Et, définitivement, beaucoup de travail pour l’intéressé.