DBM n°98 : David Holston (JDA Dijon) comme vous ne l’avez jamais lu

Le nouveau numéro de DBM vient de sortir. À l’aube de sa neuvième saison à la JDA Dijon, le meneur de jeu américain David Holston déclare sa flamme à la cité des ducs dans un entretien exclusif. À lire dès maintenant !

1,67 m. Pas un centimètre de plus. Dans son monde de géants, David Holston est pourtant le plus grand de tous. Il fait briller la Jeanne depuis huit saisons. Le petit gars du Michigan, pieux et amical, a une cote d’amour à décoiffer les moutardiers. Dans une longue interview livrée à DBM, il démontre en retour que la lucidité et la sincérité sont les meilleurs atouts de son jeu.

D’aucuns diront qu’il joue les prolongations. Gratuit et facile. Les vrais amateurs de basket en pincent encore plus pour lui. Ils savent très bien que cette neuvième saison à la JDA a été gagnée par la force et la détermination. Là où la plupart renoncent, le grand champion insiste, se dépasse et atteint l’inatteignable. Holston en est d’autant plus déconcertant. Ce gamin de 37 ans, toujours émerveillé par son sport, s’intéresse à ceux qui l’entourent. Il nourrit à l’égard de ses proches, malgré l’océan qui les sépare, des pensées les plus nobles.

« Dijon c’est ma maison (…) je considère les gens de la ville comme ma famille. » Cette générosité d’âme est réciproque. Les Dijonnais rendent cet amour dans le panier de leur héros du palais des sports. Pour sa fille, David Holston veut aussi rester un exemple. Une telle volonté sort du cercle familial, elle illumine le terrain.

L’enfant prodige de la Jeanne est donc un pur. Du maire de la ville de Dijon, par exemple, il peut citer spontanément le prénom, pas le nom. Il se souvient juste avoir un passé un excellent moment avec François (François qui ?) au palais des ducs, après avoir décroché le Graal en Leaders Cup. Le ban bourguignon l’amuse aussi. Car il n’ambitionne pas de se faire un carnet mondain. On vient à lui sans cela, il est vrai. Ici, chez les ducs, le roi David se sent bien dans sa peau de Dijonnais. Comme à la maison. Normal, « c’est ma maison ».