Doras, passion salon

Doras a tenu début février son grand salon biennal dans le cadre du Parc des Expositions de Dijon. L’occasion d’effectuer un retour chiffré sur ce spectaculaire rendez-vous avec Jean-Christophe Drouot, directeur marketing et communication du groupe. 

Propos recueillis par Alexis Cappellaro
Pour Dijon-Beaune Mag #69

 2008 

La date fondatrice du Salon Doras. L’événement est né sur la base d’un constat simple : « Il était de plus en plus difficile de mobiliser du monde autour de petites manifestations, toujours sympathiques mais devenues assez courante dans nos métiers. » L’occasion était trop belle de se démarquer et de réunir industriels du secteur, clients et collaborateurs pour une grand-messe tous les deux ans. S’ajoute à cela une volonté de valoriser les métiers et les produits pour fluidifier les échanges entre l’offre et la demande. « Une vraie aubaine pour tout le monde. C’est l’occasion de mettre en avant les innovations dans un délai très court et de sensibiliser un maximum de personnes », observe Jean-Christophe Drouot.

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Le salon est donc biennal. C’est assumé. « Nous avons conçu un grand rendez-vous d’information, très professionnel et à la fois convivial, pour concentrer toutes les énergies et les savoir-faire. Il était dommage de banaliser le caractère exceptionnel du salon. » Et d’ajouter, encore plus pragmatique, que tout cela nécessite une synergie humaine et financière : « Nous mobilisons un très gros budget pour cela, et il faut mettre les mains dans le cambouis dès huit mois en amont… » 

 10 

Les 1er et 2 février dernier, le Salon Doras a fêté ses dix ans d’existence. L’anniversaire fut notamment marqué par l’instauration des premiers Trophées Doras 100 % innovation. Ainsi, 77 dossiers de fournisseurs ont été déposés. Les lauréats, connus le 22 mars, seront élus par un panel de visiteurs du salon et des collaborateurs. Un des votants, originaire du Creusot, a d’ailleurs été tiré au sort et a remporté un chèque de 10 000 euros à valoir sur un véhicule utilitaire. La belle affaire ! « Nous comptons reconduire le concept », reprend le directeur marketing, enthousiasmé par l’intérêt provoqué par ce flot de nouveautés. « Chaque visiteur a reçu un document « Parcours de l’innovation », pour découvrir là une plaque de placoplatre hyper résistante, ici un sac résistant à l’humidité, ailleurs une brouette avec assistance électrique… Tout cela contribue aux gros efforts consentis sur la notion de pénibilité dans nos métiers. »

 10 000 

10 000 m2 ! Rien que ça. Doras est, « à (sa) connaissance, la seule entreprise privée de la région à utiliser le grand hall du Parc des Expositions à cette période hivernale – que l’on fait chauffer ». Le lieu s’est imposé comme une évidence, « sa position centrale et symbolique nous allant parfaitement ; Dijon, c’est la patrie de Doras ! Nous sommes très attachés à notre ancrage régional, et les infrastructures locales capables d’accueillir un tel événement ne sont pas légion ».

 30 

Doras met à disposition 30 navettes de bus pour ramasser ses clients et collaborateurs sur l’ensemble de ses agences : Mâcon, Nevers, Remiremont, Pontarlier… Une délégation d’un bon millier de clients directs en Bourgogne-Franche-Comté fait le voyage. « L’enjeu est de ne pas en faire un événement exclusivement dijonno-dijonnais. »

 6 000 

Quasiment 6 000 couverts ont été dressés sur les deux jours, sous les mains expertes de Kook’in Traiteur et de la maison Mitanchey. Un espace restauration assise « pour prendre le temps de déjeuner », et un autre plutôt restauration « rapide », avec buffets et mange-debout. La soirée prestige du jeudi soir (une nocturne) produit aussi son petit effet. Soit au total 34 000 petites pièces (snacking, mini-hamburgers et autres bouchées) élaborées !

 280 

Les exposants sont toujours plus nombreux chaque année. « On en comptait à peine 130 pour la première édition – ce qui était déjà très bien – pour environ 2 500 visiteurs. Nous mesurons le chemin parcouru. »

 5000 

Ils étaient quelque 5 000 visiteurs pour l’édition 2018. « Une formidable vitrine, qui renvoie l’image d’une entreprise capable de mobiliser sur deux jours. Ce qui n’est pas chose facile de prendre une journée de leur temps à des chefs d’entreprises, salariés ou visiteurs. » Jean-Christophe Drouot le concède volontiers : « Ce fut sans doute la plus belle édition jusqu’à présent. » En attendant 2020 ?

 100% 

C’est une fierté de Doras, la totalité du budget du Salon revient à des entreprises locales. « C’est un cercle vertueux, tout simplement. Des chambres d’hôtels à réserver, du mobilier à louer auprès d’EMA Events notamment, des bars remplis le soir… Il existe une véritable économie autour de ce salon, ce qui est parfaitement dans notre fibre entrepreneuriale et territoriale. »