ID D’art : une créatrice se dévoile

© Clément Bonvalot
© Clément Bonvalot

Visiter le salon ID D’Art c’est un peu entrer dans les pages d’un magazine tendance : déco, mode, design… Les créateurs présents rivalisent d’imagination et n’hésitent plus à bousculer les codes et mixer les influences pour proposer des univers originaux. La preuve avec Stéphanie Baudard de Fontaine, créatrice de la marque Rose de Fontaine, une des exposantes présente jusqu’au 1er décembre au Palais des Congrès de Dijon.

Dijonbeaune.fr : Le salon des créateurs dévoilent plusieurs facettes entre déco, mode et design, avec une note décalée. Vous semblez réunir de votre côté tous ces éléments. Quel est votre positionnement ?

Stéphanie Baudard de Fontaine : Essayer d’avoir une longueur d’avance et de mixer les codes sur différents supports avec des imprimés. Cela va de la robe, au coussin, en passant par le sac, le foulard ou la carte postale. Avec tous ces accessoires de mode, je tente à chaque fois de mélanger deux styles bien différents. Comme sur les cartes postales où l’on fait se rencontrer l’univers des photographies des années 1900, avec l’imaginaire créatif du futur. Le but étant de s’inspirer de l’art « vintage » en ayant un ton décalé pour créer l’étonnement et l’originalité.

ID D’art permet aux Dijonnais de rencontrer des créateurs qui viennent d’un peu partout en France. Vous venez personnellement de Paris. Quel est l’intérêt pour vous de participer au salon ?

Les gens apprécient de découvrir des objets encore jamais vus ailleurs. Et donc c’est un moment à ne pas rater. On a eu en plus un joli succès à Annecy et à Lyon depuis deux ans et la création de la marque. Ca nous a permis de nous lancer et de nous faire connaitre. Pourtant ce n’était pas vraiment gagné au départ. J’avais 15 ans de scénographie et d’infographie derrière moi. Mais le défi créatif m’a séduit. Donc on y va et on se remonte les manches. Mais on peut dire que l’alchimie s’est faite tout naturellement. Les salons ID D’art ont fonctionné pour nous comme un vrai tremplin.

La salon semble défendre aussi la création française. C’est le moment de faire ses achats de Noël, tout en faisant une bonne action, non ?

Oui, assurément (rires). Comme tous les créateurs présents durant ces trois jours, nous essayons de tout faire fabriquer en France. Mais du côté des matières premières, on est obligé de se servir un peu partout pour nourrir notre imagination. De la soie pour les foulards, de la polylaine pour les tuniques… du synthétique au naturel, notre originalité parle. Et puis il faut savoir se démarquer sans tomber dans le grotesque. Etre décalé sans être inintéressant. Ca peut donner de très belles idées de cadeaux pour les fêtes de fin d’année. Nos coussins têtes poilus partent par exemple comme des petits pains. Donc, ça peut partir très vite, d’autant qu’on travaille comme les créateurs de mode. L’année prochaine, ils n’existeront peut-être plus puisqu’on aura une nouvelle collection.

LE SALON PRATIQUE

Quand ? Les 29 novembre (de 13 à 20 h), 30 novembre (de 10 à 20 h) et dimanche 1er décembre  (de 10 à 19 h).

Où ? Au Palais des congrès, salle Chambertin ; 3, bd de Champagne, 21000 Dijon. Tél. : 04.78.92.68.17 ou 06.78.04.12.99

Combien ? Pass week-end à 4 euros disponible sur id-dart.com, 6 euros sur place ; entrée gratuite pour les moins de 12 ans.