La transition alimentaire de Dijon Métropole est lancée. Une étape supplémentaire vient le confirmer : l’inauguration de la légumerie métropolitaine, en mai. Une info issu du dernier numéro de la revue semestrielle Dijon Capitale.
Dès son élection à Dijon Métropole, Philippe Lemanceau a placé un dossier au-dessus de la pile : la création d’une légumerie métropolitaine. Financé avec le soutien de l’État et de la Région, ce projet estimé à 2,5 millions d’euros est sorti de terre dans la ZAE Beauregard de Longvic. Dès ce printemps, des légumes locaux de qualité seront acheminés ici, avant d’être préparés et transférés vers la cuisine centrale de Dijon. 70 tonnes par an dans un premier temps, de quoi couvrir en partie les besoins des écoles élémentaires et maternelles dijonnaises.
Objectif : 400 tonnes de légumes préparés par an
Les agriculteurs partenaires devront suivre un cahier des charges agroécologique pour obtenir le label ProDij. « Ce sont des efforts supplémentaires pour eux, nous le savons, ils seront donc bien rémunérés », s’engage l’élu, qui se félicite du partenariat vertueux mis en place avec la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or et le Groupement d’agriculteurs bio de Côte-d’Or pour approvisionner la légumerie de Dijon. À terme, l’objectif est de traiter 400 tonnes de légumes par an et ainsi d’approvisionner d’autres structures de restauration collective. « Des discussions sont en cours avec le CHU et la direction des lycées du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. La perspective ultime serait d’atteindre les 2 000 tonnes, pour couvrir l’ensemble des besoins de la restauration collective publique et privée de Dijon Métropole. » Ambitieux, Philippe Lemanceau ne met pas tous ses œufs dans le même panier. L’élu compte aussi sur le développement de l’agriculture urbaine pour fournir ladite légumerie.
Plus d’informations sur le projet de transition alimentaire de Dijon Métropole, impulsé par Philippe Lemanceau, dans le dernier numéro de Dijon Capitale.