La Cour Bareuzai de Dijon obtient un prix mondial d’architecture

La métamorphose opérée par l’architecte Nicolas Guyot pour Chapman Taylor reçoit le Prix Versailles 2020 dans la catégorie Galeries Marchandes / Extérieur.

Cour Bareuzai à Dijon
La Cour Bareuzai à Dijon, vue de la place François Rude. © Chapman Taylor

Inaugurée en novembre 2019, après un an et demi de travaux, la galerie commerçante de la Cour Bareuzai à Dijon a été remarquée par le jury du prestigieux prix Versailles 2020. Elle a obtenu un prix spécial dans la catégorie Europe > Galeries Marchandes > Extérieur. Celui-ci salue le mariage réussi entre l’architecture audacieuse et la vocation commerciale de l’endroit, objet du Prix Versailles. « Culture et architecture commerciale : deux domaines qui sont fréquemment posés comme antinomiques. Le commerce en effet est associé au fonctionnalisme utilitariste, à l’immédiateté, à l’absence de risque, à la pauvreté du style. Et la culture à la beauté, à la création, à l’idéal désintéressé. Naturellement, cette opposition n’est pas systématique et nombreuses sont les réalisations de qualité. Mais celles-ci sont encore trop rares. Le Prix Versailles a pour finalité précisément de faire évoluer cet état des choses en mariant ces pôles qui tendent à s’opposer« , détaille l’équipe du Prix Versailles.

Rénovation réussie pour un ensemble des XVII et XVIIIe siècles

La création de la cour Bareuzai est à mettre au crédit de l’architecte Nicolas Guyot, architecte et directeur du studio parisien du cabinet international Chapman Taylor. Les anciens locaux du CCAS dijonnais ont connu 18 mois de travaux pour se transformer en galerie commerciale luxueuse, qui crée un passage inédit entre la rue des Godrans et la place François Rude. La galerie occupe 2300 m2 de locaux, ventilés en 6 cellules commerciales. Elle associe une indéniable audace architecturale, perceptible à travers un bâtiment en verre dorée, un mur végétalisé et une cour avec insertions lumineuse, au respect des bâtiments historiques des XVII et XVIIIe siècles. Elle crée en outre une nouvelle circulation au centre ville-dijonnais, favorisant ainsi sa vitalité.