17 ans après son Dijon vu par… l’hyperréaliste Pierre Barraya revient à Dijon, au Smart, avec son onirisme et ses vélos.
Dijon entre rêve et réalité. 17 ans après avoir exposé ses œuvres dans le cadre de Dijon vu par… Pierre Barraya revient au Smart avec sa vision si parfaite et tellement organisée qu’elle semble sortir de l’ailleurs, de l’imaginaire.
Poète Barraya? Certes, mais il ne tombe pas pour autant dans l’angélisme écologique: le travail de l’homme et son génie technologique sont au cœur de son art. Avec lui, le sens du détail apporte un réalisme excessif tout en laissant une large place à la représentation délirante.
Il lui suffit ainsi de casser le mur d’un hôtel particulier de Dijon pour laisser apparaître les couleurs éclatantes d’une plage devant le bleu immaculé de la mer et du ciel. Représentant minutieusement le toit de la poste Grangier, Barraya se plaît aussi à y ajouter une poule rousse narguant le fier coq français tricolore peint sur frontispice de l’honorable bâtiment. Il a y a quelque chose de délicieusement barré chez Barraya.
Cet hypperéaliste doit sa précision à la photographie dont il s’inspire et au métier d’architecte qui l’a nourri. C’est l’hémisphère droit de son pinceau, le plus créatif, qui le fait voyager en même temps. Le vélo fait régulièrement partie de son décor. On en verra un ou deux sur les quinze toiles présentées lors du vernissage de son exposition au Smart, 8, rue Claus Sluter à Dijon, le jeudi 26 novembre à partir de 19h30.