Fabien Bardy, l’heure d’entreprendre

C’est la sensation du moment. À 21 ans, Fabien Bardy vient de créer une montre qui porte son nom. Au rythme du tic-tac de son bijou, le Talantais construit sa vie d’entrepreneur. Portrait.

Fabien Bardy et son écrin haut de gamme dans lequel est vendu sa montre. © Iannis Giakoumopoulos

Ne pas s’arrêter à la superficie des choses. Un jeune homme de l’an 2000 qui crée une marque à son nom, cela peut ressembler à une humeur. Pas pour Fabien Bardy. Le garçon a les aiguilles qui tournent dans le bon sens. Il résiste aux facilités de son âge. Ce Talantais a déjà pour lui la maturité de ceux qui travaillent, évoluant depuis trois ans au Géant Casino de Fontaine-lès-Dijon le dimanche et pendant les vacances. « J’ai tout découvert, jusqu’à prendre la responsabilité du drive », détaille l’intéressé, engagé en parallèle dans un Master 1 Staps à l’Université de Bourgogne.

De là à se lancer dans l’entrepreneuriat, il y a un monde. « Quand on veut entreprendre à cet âge, on te rit parfois un peu au nez », en convient Fabien, pas naïf. À l’évocation de son projet, ses parents lui ont d’ailleurs honnêtement posé la question. Maman prof de SVT, papa informaticien chez Orange, on ne peut pas vraiment parler d’atavisme. 

Le virus de l’entreprise

Le déclic est plutôt venu d’Alain Servonnet, le père de la petite-amie de Fabien, devenu son associé. Un chef d’entreprise contaminant, passionné de voitures (parrainé au Ferrari Club par un certain Albert Uderzo !) qui a roulé sa bosse notamment chez Hachette, nommé par Lagardère himself, avant d’investir le terrain immobilier. De cette relation tuteur-apprenti, Fabien retire une grande curiosité du monde de l’entreprise, des choses qui durent et qui tiennent. Il n’avait « pas envie de regretter » alors il s’est lancé, sur la base d’une habilité relationnelle et d’une clairvoyance toutes personnelles.

Après les joies des études comparatives de marché et les premiers investissements, humblement, Fabien s’est entouré des conseils de la CCI Côte d’Or à Dijon. Non sans cacher avoir « un temps d’avance dans la maturation du projet grâce à Alain, qui héberge dans ses locaux la société ». 

La première montre Fabien Bardy, édition limitée à 200 exemplaires, modèle Azura, 690€. Existe en bracelet maille milanaise noir ou cuir italien noir. © Iannis Giakoumopoulos

Un lancement au circuit de Prenois

Le sosie non-officiel d’Olivier Giroud (vous ne trouvez pas ?) s’est rendu à Besançon et en Suisse pour apprendre et, au bout de la route, a fait modéliser une dizaine d’exemplaires. Avant de commercialiser LA montre, une série limitée à 200 pièces. Cadran bleu, mécanisme à quartz de l’usine Ronda en Suisse, bracelet italien, verre saphir, étanchéité 50 m, garantie 2 ans. N’en jetez plus. Le packaging, avec un écrin noir laqué, est vraiment à la hauteur du défi. Une protection céramique sur la montre et son contenant apporte un niveau de qualité et une élégance incontestables. 

En résulte « une montre pour homme qui a les codes du luxe mais revendique un rapport qualité-prix sage ». On peut ainsi s’offrir du « FB » sans se faire moissonner le portefeuille (690 € quand même) en allant sur la boutique en ligne et dans quelques points de vente partenaires (Voyage de Style à Quetigny). Le bijou est en exposition au centre Porsche Dijon et au Grand Hôtel La Cloche.

Le jeune chef d’entreprise vient de créer l’événement. Après s’être rapproché de l’environnement CPME, il est passé à la vitesse supérieure : des VIP viennent d’assister à la grande soirée de lancement au circuit de Dijon-Prenois, jeudi 25 novembre. Hologramme du bijou, happening du magicien Donovan Haessy et convivialité étaient au menu pour des partenaires de toute nature : chef d’entreprise, sportifs, monde de l’auto, professeurs stapsiens… Derrière le tic-tac de la montre, un enseignement : entreprendre, c’est aussi rassembler. Fabien a encore tout le temps d’en faire l’expérience.


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