La 21, nouvelle bière 100% Côte-d’Or de Brasserie de France

Une nouvelle gamme de bières Savoir-faire 100% Côte-d’Or fait son apparition. Déclinée en quatre recettes, « La 21 » est l’œuvre de Brasserie de France à Beaune.

Quatre bières composent la gamme : une blonde, une ambrée, une triple et une bière au cassis. © Amaury Lebeault / DijonBeaune.fr

Une délégation de la marque Savoir-faire 100% Côte-d’Or, portée par le Département et ses partenaires consulaires, s’est rendue à Beaune, ce jeudi 24 août. Accueilli par Jean-Claude Balès et Anthony Verdureau, associés dans l’aventure Brasserie de France, le président du Département François Sauvadet a découvert les coulisses de la deuxième plus importante brasserie de la région. C’est dans ce bâtiment flambant neuf de 2000 m2, inauguré il y a un an, que Brasserie de France produit depuis près de 30 000 hectolitres de bière par an. Pas moins de 9 marques et une vingtaine de recettes ont été créées par la brasserie beaunoise. La petite dernière se nomme La 21.

Une bière agréée Savoir-faire 100% Côte-d’Or

Disponible depuis fin juillet dans les rayons de Leclerc à Beaune, La 21 devrait rapidement rejoindre les rayons de Carrefour et d’autres enseignes côte-d’oriennes. Cette nouvelle gamme se présente en quatre versions : blonde, ambrée, triple et cassis. Les équipes de Brasserie de France ont longuement travaillé leur sourcing, jusqu’au verre de la bouteille. Le houblon a poussé au bord de la Tille, dans la houblonnière du château de Corberon (Beire-le-Châtel). Le cassis provient de Saveurs et Nectars de Bourgogne (agréé Savoir-faire 100% Côte-d’Or) dont le siège est à dix minutes d’ici. Les céréales côte-d’oriennes proviennent de 5 agriculteurs et sont regroupées dans un silo à Longecourt-en-Plaine en attendant d’être maltées. Le miel utilisé pour la version triple est fourni par la famille Perronneau (Apidis).

Côté saveurs, « la 21 sera plus ronde que notre gamme La Beaunoise, car les céréales sont plus riches », explique Jean-Claude Balès, heureux de constater que « le local est aussi vertueux au niveau du goût, et pas nécessairement plus cher pour le consommateur ». Le président du Département a lui-même retroussé les manches pour jouer aux apprentis brasseurs et approuve : « Nous avons un gros travail à effectuer pour faire sortir cette idée reçue de la tête des gens. Manger c’est bien, mais manger local c’est bien mieux. » Le Département, dont la marque Savoir-faire 100% Côte-d’Or ne cesse de grandir, se dote ainsi d’un nouvel élément territorial au fort capital sympathie, alors que la culture de la bière en pays de vin n’a jamais été aussi prégnante.