De Dijon Beaune Mag à DBM : la belle aventure de votre magazine

En 16 années d’existence, DBM a connu plusieurs vies, quitte à changer de nom et de positionnement plusieurs fois, pour les besoins de la cause. Un parcours vivant et joyeux, qui montre que la presse de province a de la belle vitalité en elle. Ce numéro 100 n’est que le point de départ d’une nouvelle histoire…

Période 1 – Les prémices du printemps

Instinctivement, on se dit qu’il serait bon de créer un magazine féminin régional. Portée par une culture de presse payante (via Bourgogne Magazine notamment), la team de Studio.Mag fait éclore, au printemps 2007, un premier numéro de Dijon Femmes. 3 euros en kiosques. Les Unes de Jean-Luc Petit, réalisées en douce complicité avec Anne Chauveau, marquent cette première période. On se souvient surtout de cette séance photo pour laquelle la vice-présidente de la Région Safia Otokoré joue les mannequins dans les coulisses de l’opéra (n°5), à la marge d’une interview vérité dans laquelle elle livre son extraordinaire et parfois douloureuse histoire de femme d’origine africaine. Puis le nom de Beaune apparaît au côté de celui de Dijon. Déjà, nous pensons aussi aux hommes en leur dédiant une parution. Notre magazine cherche encore sa voie…

Période 2 – Ainsi naquit Dijon-Beaune Mag

Juillet 2009, numéro 10, Dijon-Beaune Mag voit le jour. Un séminaire interne, rondement mené dans le confort insolite du Domaine de la Pierre Ronde à Saulieu, nous renforce dans l’idée de voguer vers une approche éditoriale plus sociétale et une force de diffusion optimale. Le passage à la gratuité s’impose. On nous prend un peu pour des fous ! Pensez-donc, associer Dijon à Beaune, ces deux clochers rivaux, ça ne marchera jamais… Puis, il y aura les Climats de Bourgogne, qui feront le lien. La nouvelle donne territoriale confirmera cette intuition d’une Côte-d’Or économique vivante, portée par un bassin de population de plus en plus large au cœur de la Bourgogne. Un petit frère numérique suit dans la foulée. DijonBeaune.fr s’impose vite et bien dans le paysage médiatique.

Période 3 – La croisière s’amuse

Dijon-Beaune Mag atteint sa vitesse de croisière. Une croisière qui s’amuse, avec un ton espiègle et une patte reconnaissable entre toutes. Les Unes vendent la belle histoire du territoire, mettant en scène les acteurs qui la font vivre et quelques peoples de passage ou en résidence permanente. Certains dossiers, plus sérieux en apparence, rendent hommage à l’art de vivre made in chez nous. Mais toujours avec le sourire.

On se souvient ainsi de cette escapade épique en compagnie d’un Pierre Arditi alors en pleine forme, qui nous a fait voir et boire le sang de la vigne sous toutes ses couleurs. Dijon-Beaune Mag voguera à son rythme pendant plus d’une cinquantaine de numéros, avec de petites évolutions graphiques, jusqu’à ce qu’il croise sur son chemin son nouveau rédacteur en chef…

Période 4 – Le grand virage de DBM

Juillet-août 2019. DBM sort du chapeau d’Alexis Cappellaro. Notre jeune collaborateur a besoin de fraicheur. Il convoque un acronyme en couverture du magazine. DBM, ça sonne bien. Cela permet de sortir du territoire historique pour flirter avec le reste de la Côte-d’Or et intégrer les zones d’influence de Dole et Chalon-sur-Saône, à une ligne éditoriale qui rapproche de plus en plus le business de l’art de vivre. Une nouvelle réalité se fait jour. Le petit monde économique du cœur de la Bourgogne élargit ses frontières. Dijon est devenue une métropole qui revendique presque 300 000 habitants, DBM se propulse sur une zone de diffusion cohérente qui concernera, à terme, pas loin d’un million de Bourguignons. DBM est une nouvelle fois en avance sur son époque.

Période 5 – Les années 20 et le multimédia

Dans son nouvel emballage, DBM traverse sans faillir une période complexe et déstabilisante. Le Covid-19 ne brise pas son élan. Bien au contraire, le magazine en sort grandi, avec une ligne éditoriale encore plus proche des acteurs économiques de la place et un dédoublement numérique renforcé. Son petit frère DijonBeaune.fr se nourrit d’un contenu frais au quotidien, dépassant largement l’objectif du cap du million de vues annuel, tout en reprenant l’intégralité du contenu de la version papier. La visibilité des articles est totale. Elle entraine dans son sillage de plus en plus d’annonceurs et de lecteurs. Le tandem print/web s’impose en leader sur la place régionale. Une stratégie dynamique en fait le relais sur les réseaux sociaux. L’équipe s’enrichit ainsi d’un rédacteur en chef web d’à peine 25 ans, Amaury Lebeault, et d’un encore plus jeune designer digital, Adam Peltier, formé à l’Esadd. Le multimédia est notre quotidien.