2024, année olympique en Côte-d’Or : DBM n°102 se met au sport !

Musclé comme jamais, DBM aborde l’événement sportif de l’année sous l’angle côte-d’orien. Du breaking (en couverture avec le crew Figure 2 Style à Chenôve) au BMX, va y avoir du sport !

DBM n°102 spécial sport. À retrouver chez vos dépositaires de Côte-d’Or ou à feuilleter en ligne ! © Jean-Luc Petit

L’édito de la rédaction

Ce numéro de DBM s’intéresse à l’esprit olympique qui traversera la Côte-d’Or pendant les Jeux de Paris. Du 26 juillet au 11 août, on nous promet plus de 10 000 athlètes représentant le gratin mondial. Certains Côte-d’oriens ont quelques chances d’en être, y compris aux épreuves paralympiques (28 août-8 septembre). 

Dans la vie de tous les jours, d’autres mènent leurs petits combats à eux. Ils n’attendent pas que l’on souligne leurs exploits. On parle ici de ces bénévoles indispensables à la vie de toute association, qu’elle soit sportive ou non. 

Prenez la dernière Saint-Vincent tournante. Morey-Saint-Denis et Chambolle-Musigny ont accueilli près de 75 000 personnes sur le week-end. Chasuble fluo sur les épaules, parmi les bénévoles dédiés à la sécurité, nous avons croisé la charmante Cécile. Cécile est venue de Bussy-le-Grand, pas la porte à côté, juste pour le plaisir d’aider, « en voyant dans la presse qu’ils avaient du mal à trouver ». Cécile est déjà engagée dans de nombreuses associations locales. Elle ne comprend pas trop, d’ailleurs, pourquoi des villages avec une telle réputation n’aient pas reçu plus de soutien que cela. Crise du bénévolat ? P’têt ben que oui, p’têt ben que non… 

Aux dernières nouvelles, la tendance nationale ne serait pas si catastrophique. Le bénévolat associatif aurait même, d’après les experts, retrouvé son niveau d’avant-crise sanitaire. Les seniors sont toujours des moteurs du système. On dit même que les jeunes arrivent un peu.

Nuits-Saint-Georges a du mal à partager ce constat. Depuis des lustres, les festivités de la Vente des vins des Hospices (9-10 mars 2024), reposent toujours plus ou moins entre les mêmes mains. Cet engagement nait bien souvent sur le terrain fertile de l’amitié. On peut même en devenir accro. « C’est une addiction, une ressource pour aller mieux », disent les piliers de la vie nuitonne, entre deux foulées, une gorgée de pinot noir et un cran de chocolat. Mais quand l’un défaille, c’est tout le monde qui trinque. 

On comprend mieux ces présidents de club, ces anges-gardiens de la buvette, ces accompagnants spécialistes du covoiturage, ces arbitres de touche du dimanche matin. Tout ce petit monde si loin des ors olympiques qui aimerait bien réduire la voilure mais ne trouve personne à la hauteur. Cela nous rappelle l’histoire d’un grand-père dans un petit club de la Haute-Marne, catégorique lors des assemblées générales qu’il présidait : « Encore une année et j’arrête ! » Il disait ça chaque année.

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