Lapierre, fidèle représentant de la Côte-d’Or au Tour de France

La 110e édition du Tour de France aura lieu du 1er au 23 juillet 2023. Si aucun coureur côte-d’orien ne prendra le départ de la Grande Boucle ce samedi, l’équipementier Lapierre, partenaire de l’équipe Groupama-FDJ, sera quant à lui toujours au rendez-vous.

Thibaut Pinot, leader de l’équipe Groupama-FDJ, sur un vélo Lapierre, lors d’un shooting en décembre 2019. © DR

L’été est arrivé. Une période sacrée pour tout amateur de cyclisme et de beaux paysages. Ce samedi 1er juillet, le peloton du Tour de France s’élancera du Pays Basque pour trois semaines. Malheureusement, aucun coureur côte-d’orien ne prendra le départ de la 110e Grande Boucle. Pourtant auteur d’une magnifique troisième place aux championnats de France le week-end dernier, Julien Bernard (Lidl-Trek) n’a pas été sélectionné par son équipe. Même sort pour l’autre coureur du SCO Dijon, Jérémy Cabot (TotalEnergies).

Mais la Côte-d’Or sera bel et bien dans le peloton, puisque Lapierre prendra part à son 22e Tour de France comme équipementier de l’équipe française Groupama–FDJ. « Nous l’abordons à chaque fois comme si c’était le premier, sourit Dorian Tabeau, le responsable de la marque estampillée Savoir-faire 100% Côte-d’Or. Nous voulons montrer notre savoir-faire. C’est la plus belle course de vélo au monde, la plus regardée, donc quand on parle performance, c’est très important pour nous d’être présents là-bas en tant que marque. Ça montre aussi que, même si nous sommes un tout petit par rapport aux autres mastodontes du marché, qu’une marque française peut parler performance, peut parler victoire aussi. C’est une magnifique vitrine. »

Les coureurs de la Groupama-FDJ, emmenés par le coureur franc-comtois Thibaut Pinot qui pourrait bien disputer sa dernière Grande Boucle, seront évidemment équipés des dernières technologies Lapierre. Des vélos qu’ils ont eux-mêmes aidé à développer. « Nous avons un partenariat assez particulier avec la team. Nous avons une politique de codéveloppement assez poussée, via le pôle performance de l’équipe. Régulièrement, les coureurs mènent des tests, nous font des retours sur leur ressenti. On s’en sert pour comprendre comment on peut aller chercher ces watts supplémentaires. On se doit de mélanger toutes ces infos pour arriver à faire un vélo qui soit aussi performant pour notre utilisateur lambda. On ne veut pas fabriquer uniquement des vélos élitistes qui ne puissent être utilisés que par des experts. » Après la victoire de Valentin Madouas aux championnats de France la semaine dernière (sur un vélo Lapierre, évidemment), une victoire d’étape d’un coureur de la Groupama-FDJ serait une belle publicité pour la marque dijonnaise. Et plus si affinités !