Le GT4 fait son retour les 17 et 18 juin au Circuit Dijon-Prenois

Les 17 et 18 juin, le championnat de France FFSA GT revient à Dijon-Prenois avec son organisateur Stéphane Ratel et 250 pilotes remontés à bloc. Tour de piste en 5 étapes.

Le GT4 sera de retour les 17 et 18 juin 2023 au Circuit Dijon-Prenois. © FFSA GT4 Series France

70 000

Au sortir d’un impressionnant triptyque printanier, composé du Grand Prix de l’Âge d’Or, des Coupes Moto Légende et du GT4, Dijon-Prenois planche sur 70 000 spectateurs. Soit un quart de sa fréquentation annuelle. « Le GT4 devrait à lui tout seul attirer 20 000 personnes, avance Yannick Morizot, le président du circuit qui sort tout juste d’une saison historique. C’est un plateau magnifique, très moderne, avec des pilotes de qualité. C’est aujourd’hui une des disciplines phares du sport automobile en France, et c’est une aubaine pour nous. » 

La patte SRO

La dernière fois que Prenois a reçu le championnat de France GT, c’était en juillet 2018. « Ce qui se prépare est nettement différent, l’épreuve a changé de dimension », concède son hôte, ravi de voir la société SRO Motorsports aux manettes. Stéphane Ratel et son équipe organisent des plateaux sur tous les continents. En Asie et aux États-Unis, le GT4 fait le plein. En France, SRO a musclé le plateau. Aston Martin Vantage AMR, Alpine A110, BMW M4 GT4, MacLaren 570S, Porsche 718 Cayman, Audi R8 LMS sont annoncées, confiées à des pilotes de renom. Show devant. 

Stéphane Ratel, patron de SRO Motorsports, organise le GT4 cette année. © Dirk Boegerts

Fini le rétroviseur

« Nous sommes en contact depuis plusieurs années avec les dirigeants de SRO. Quand ils ont lancé, il y a cinq ans, leur circuit français du GT4, notre circuit n’était pas adapté. Notre importante phase de travaux a changé la donne. Une fois cette étape franchie, nous nous sommes revus, parce que nous avions là clairement des arguments à avancer. » L’argumentaire est imparable. Refait à neuf, Dijon-Prenois est calibré pour accueillir les plus beaux événements. Stéphane Ratel, personnellement attaché au circuit pour y avoir fait ses premiers pas de pilote, s’est effectivement déclaré « très agréablement surpris par les évolutions de structure et de service ».  Longtemps considéré comme un haut lieu des compétitions historiques, Prenois ne vit plus seulement dans le rétroviseur. « On regarde droit devant ! », certifie le président.

Pour tous les goûts

Comment ça marche ? Outre la catégorie reine des GT4, le circuit de Dijon-Prenois accueillera quatre autres épreuves durant le week-end du 17 et 18 juin. L’Alpine Elf Europa Cup sera de celles-là, disputée sur des Alpine A110 spécialement préparées pour le circuit. Également une manche de la MitJet International, la Mitjet étant une voiture 2 litres propulsée par un moteur Renault. Il y en aura donc pour tous les goûts.

GT4 en vedettes

Vincent Beltoise et Nicolas Prost, cela vous dit forcément quelque chose. Au-delà de cette vision « pipolisante », le plateau du GT4 est d’une grande richesse. À Dijon-Prenois, on aura un œil particulier sur un des régionaux de l’étape : le pilote chalonnais Etienne Cheli, engagé sur une Toyota GR Supra. Le bolide japonais est aussi celui d’une des rares féminines du plateau, Lucile Cypriano. Autour de 80 pilotes animeront les courses principales. Ils seront plus de 250 au total sur le week-end, toutes séries confondus. 


🏁 GT4 à Prenois : 17 et 18 juin 2023. Infos et billetterie ici.