Les premières œuvres se font jour sur la paroi de pierre de Comblanchien de la carrière de Villars-Fontaine, dont le réveil est en cours. On reconnaît les grands yeux des personnages “poupéens” de la toulousaine Vinnie qui a souhaité commencer son travail en amont du début officiel de Vill’art ce week-end. Le spectacle est donc déjà là, grandeur nature, pour un émerveillement qui ne fera que croître durant plus d’une semaine!
Les années se suivent et ne se ressemblent jamais chez les Gaulois des Hautes Côtes. A Villars-Fontaine, la singularité est cultivée à un niveau si élevé qu’elle n’en finit pas de surprendre. Cette fois, le maire Pierre Lignier a convaincu sa commune de prendre possession de la carrière abandonnée. Un projet tout sauf dénué de sens au moment même où l’Unesco fait acte de vigilance sur le bassin des carriers.
Donc, entre deux années de grosse programmation (on se dirige vers une biennale forte de Clim’art), Villars organise un festival intermédiaire qui, cette année, aura pour premier objectif de faire prendre conscience de l’énorme potentiel événementiel de son site. Du 21 au 28 août, un programme dense en multiculturel va éclairer les Hautes Côtes d’un jour nouveau. Parmi les rendez-vous à retenir: les puces de l’image (21 août), une soirée off des Fêtes de la vigne (22 août 20h), une conférence œnologique de Jacky Rigaux et Cyrille Tota (24 août, 18h) et l’inauguration officielle des fresques monumentales de la carrière (26 août, 19h, suivi d’un spectacle sons et lumières).
Cette fois, des artistes ont en effet été choisis pour exprimer leur talent sur la pierre de Comblanchien. Autant dire qu’à Villars-Fontaine, le street art fait vraiment carrière.
http://www.villart.fr
voir aussi : http://www.dijonbeaunemag.fr/le-fabuleux-destin-de-la-carriere-de-villars-fontaine/