162e Vente des vins des Hospices de Beaune : la pièce de charité en hommage à Louis-Fabrice Latour

Pour sa pièce des présidents vendue au profit de deux associations, le domaine des Hospices de Beaune a choisi un Corton grand cru dans un fût signé de la maison Louis Latour. Rendez-vous dimanche 20 novembre.

La pièce des présidents, un Corton grand cru, provient de la tonnellerie de la maison Louis Latour. Elle sera vendue dimanche 20 novembre, sous le marteau de Sotheby’s. © Hospices de Beaune

Il ne pouvait en être autrement. La mémoire de Louis-Fabrice Latour, disparu en septembre dernier, sera honorée à travers la traditionnelle pièce des présidents. Pour cette 162e vente des vins, les Hospices civils de Beaune ont choisi un fût signé Louis Latour, la seule maison de négoce bourguignonne à être équipée de sa propre tonnellerie. 

Ce fût-hommage de 228 litres « porte les caractéristiques uniques et spécifiques de cette maison, de la sélection des bois aux grains extras fins, à sa chauffe subtile, longue et légère », commente l’établissement beaunois, qui a tenu, en concertation avec la maison beaunoise, « à ce qu’il soit fidèle en tous points aux méthodes artisanales auxquelles Louis-Fabrice était très attaché ».

Benoit Magimel et Flavie Flament présents

La cuvée choisie n’est autre qu’un Corton grand cru, provenant de trois des plus beaux climats du domaine des Hospices (Corton Renardes, Corton Bressandes et Corton Chaumes) et situés sur une colline éternellement associée au négociant beaunois. 

La vente de cette pièce d’exception profitera aux enfants défendus par les associations Princesse Margot et Vision du Monde. Parrain et marraine de cette dernière, Benoit Magimel et Flavie Flament seront présents sous la halle de Beaune pour faire monter les enchères. Une troisième personnalité est attendue pour représenter Princesse Margot.

« La cause des enfants nous tient à cœur. Notre service pédiatrique a vu doubler le nombre de prises en charge des troubles psychiques chez l’enfant et l’adolescent, conséquence de la crise sanitaire », soulignait notamment le directeur François Poher. Il y a donc quelques belles raisons d’approcher les 800 000 euros records de l’an passé grâce à un show de l’intenable Pio Marmaï