Thierry Lhermitte et Michel Cymes ont fait de leur mieux pour faire grimper la pièce des présidents. Le Mazis-Chambertin restera en Bourgogne, dans le Couchois plus précisément. La FRM et l’IRLB se partagent la rondelette somme de 350 000 euros pour leurs œuvres autour du bien vieillir.
L’an passé, elle avait atteint l’incroyable record de 810 000 euros. La pièce de charité est revenue à des eaux plus habituelles, 350 000 euros sortis du padel n°133 d’Olivier Poelaert. Le propriétaire du château de Couches, producteur de vins dans le Couchois (Cave de Mazenay), entre dans une danse jusqu’ici plutôt réservée au négoce local ou aux fortunés acheteurs étrangers.
« Mou », estimeront les adeptes du verre à moitié vide, mais tout de même une belle somme pour financer les projets de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) et l’association Initiative de Recherche pour une Longévité en Bonne santé (IRLB), représentées ce dimanche par Denis Duverne et Jean-Marc Lemaitre.
Il y eut, il est vrai, assez peu de candidats pour repartir avec les 228 litres du grand cru Mazis-Chambertin, enfermé dans un fût du même bois que celui de la flèche de Notre-Dame. « Une pièce de musée, à mettre dans son jardin pour l’apéro ! », plaisantait Thierry Lhermitte au moment de faire monter les enchères. Parrain de la FRM depuis une vingtaine d’années, l’acteur ne fait pas semblant d’être engagé. Il se rend lui-même régulièrement dans les laboratoires de recherche pour témoigner des avancées en matière de bien veillir.
À ses côtés, décomplexé comme à son habitude, Michel Cymes a tenté quelque poème et blagues de sa composition, allant même jusqu’à offrir une visite médicale, prétextant une formation de proctologue. 350 000 euros, adjugé vendu. À Beaune, depuis quelques jours, la rumeur d’un record à un million d’euros bruissait. Tout le monde s’est mis le doigt dans l’œil !
