DBM n°91 un numéro très spécial entre « PuligNuits » et les virages de Prenois

À événements exceptionnels, numéro exceptionnel. DBM n°91 consacre deux dossiers spéciaux avec une couverture dédiée : l’une à PuligNuits, soit la contraction de la Saint-Vincent de Puligny et la Vente des vins des Hospices de Nuits. L’autre aux 50 ans du mythique circuit Dijon-Prenois. Roulez !

Un même contenu, deux couvertures différentes : Pulignuits et Prenois en pole position de DBM n°91.

L’édito de la rédaction

Le grand chantier de la relance est en route. Ça fleure bon le réveil des pistils, les envies de liberté, les bonnes intentions, les promesses de changement de vie et la déclaration d’amour au genre humain. Après bientôt deux ans de mise sous tutelle sanitaire, la société active reprend du service. Certes un peu forcie par les petits plats chez soi et les privations de sorties. Mais fermement décidée à bouffer tout cru ce « monde d’après » qu’on nous vend si bien.

Mais à part ça, quoi de neuf docteur ? On dira que cela nous conduit par exemple vers un week-end historique, les 19 et 20 mars. Historique, parce qu’il résulte d’un concours de circonstances qui ne se reproduira plus jamais. Mettre dans un même paquet d’emballage une Saint-Vincent printanière, une Vente des Hospices de Nuits et le démarrage des Grands Jours de Bourgogne, c’est un menu de la trempe d’une étape gourmande de feu Édouard Herriot chez Camille*.

Alors, plutôt que de faire écho à la friture sur les ondes qui a accompagné ce croisement de dates, DBM préfère regarder le verre à moitié plein. 2022 ne sera pas, quoiqu’il en coûte, quoiqu’on en dise, le millésime de la discorde. L’affiche Puligny vs Nuits, combat du siècle, n’est pas à l’ordre du jour. Ce sera « PuligNuits » tout simplement. Avec un néologisme de bon alois, dont on est sûr qu’il n’aura plus jamais lieu de se reproduire dans les années à venir.

Ce point de rencontre entre deux monstres sacrés de niveau mondial pour le vin que sont le blanc de Puligny-Montrachet et le rouge de Nuits-Saint-Georges, est unique à vivre. On peut d’ores et déjà faire la promesse que nous profiterons de cet alignement des planètes festives pour rendre hommage à notre belle région et à ses vins.

* Homme politique charismatique, ministre et longtemps maire de Lyon, gastronome de haut vol, il ne manquait pas une occasion de faire une étape très généreuse à Arnay-le-Duc. 


NB : Dossier spécial sur la Saint-Vincent de Puligny à retrouver dans Bourgogne Magazine n°71, en kiosque et sur bourgognemagazine.com.