Banque d’affaires engagée, Canovia délivre son expertise pour DijonBeaune.fr. Ici l’art délicat de bien transmettre son entreprise, entre enjeux économiques et surtout vision humaine.

Transmettre son entreprise ne coule pas toujours de source. C’est une histoire de continuité, d’équilibre et de confiance, qui mobilise, dans certains cas complexes de PME ou d’ETI, une somme d’intelligences diverses. Canovia, filiale d’André le Groupe « dédiée aux opérations spéciales et complexes », aborde la transmission comme un projet à part entière, où se mêlent enjeux familiaux, socio-économiques et fiscaux. L’un ne va pas sans les autres.
Cette appartenance à André le Groupe fait toute la différence. Elle se distingue d’une banque d’affaires traditionnelle, passant d’une expertise monodisciplinaire à une approche à 360 degrés, avec un réseau de 500 collaborateurs mobilisables (juristes, fiscalistes, financiers, gestionnaires patrimoniaux, experts-comptables…). Cette synergie optimise et sécurise chaque opération, offrant ainsi une solution clé en main où Canovia devient l’unique interlocuteur.
Anouk et Baptiste
Anouk et Baptiste font partie des équipes mobilisées sur les sujets de transmission. Des projets passionnants, qui s’étalent le plus souvent sur un à trois ans. Si elle confirme que la transmission est « un sujet pris sur le tard par les concernés », la juriste fiscaliste précise d’abord qu’un « environnement mature est la condition nécessaire pour une décision réfléchie ». L’expert comptable – métier premier d’André Le Groupe – « est souvent le premier conseil de confiance du chef d’entreprise » et peut impulser une réflexion.
Bâtir un schéma de transmission, qu’il s’agisse d’un domaine viticole ou d’une ETI du secteur automobile, suppose donc autant de technique que de psychologie de la part de Canovia. « Nous ne raisonnons pas en optimisation, mais en solutions, via une compréhension la plus fine possible de la situation. » Pas de calque transposable, pas d’apriori sur les objectifs.
Baptiste l’analyste financier est donc souvent un analyste tout court, qui se pose volontiers à rebours de la finance froide et désincarnée. « Avant de parler chiffres, on rencontre les gens », résume sobrement l’intéressé.
Prenons un cas assez typique en Bourgogne-Franche-Comté : la transmission au sein d’un groupe automobile familial. Changement de gouvernance, structures éclatées entre holdings, sociétés et personnes physiques… Avant toute projection, l’équipe réalise un audit global, remet à plat l’organigramme et les flux, pour donner cohérence et lisibilité.
Une approche consolidée des équilibres financiers permet souvent d’identifier des leviers de financement insoupçonnés. « Notre compétence clé ne remplace pas le notaire ou l’avocat familial, précise Anouk, mais elle coordonne des expertises financières et juridiques, en gardant l’humain au cœur du propos. »
Sur un plan technique, Canovia fonctionne en mode projet, avec un interlocuteur unique qui fédère les ressources internes et puise dans l’éventail de compétences d’André le Groupe. Droit des sociétés, droit rural, fiscalité, et… bon sens font partie de la boite à outils. L’objectif premier reste d’assurer un tuilage intelligent et cadré, pensé sur plusieurs années via des mécanismes comme le pacte d’associés.
Entreprise à mission
Canovia prend aussi à cœur sa nature profonde d’« entreprise à mission». Chaque opération est l’occasion d’étirer une saga familiale dans de bonnes conditions, de pérenniser l’emploi sur un territoire, de maintenir des savoir-faire…
Avec sa vision à 360 degrés, Canovia alimente d’autres réflexions. « L’univers automobile, par exemple, s’accompagne d’inévitables enjeux de transition écologique. Nous aidons le dirigeant à se poser les bonnes questions pour son avenir et se préparer aux nécessaires mutations du secteur. »
Ce pas de côté est d’autant plus précieux dans un contexte où des milliers d’entreprises françaises devront changer de main dans la décennie à venir. Tout un programme, tout un art.



