La « petite bourguignonne » qui sauve les girafes du Niger

Elle est craquante et va contribuer au sauvetage de son espèce. La petite dernière de Touroparc.zoo est un girafon d’une quarantaine de kilos dont la présence démontre de manière insolite que la Bourgogne vole au secours de la faune africaine. Les parents vont bien, merci. 

photo girafon 2

Un bébé tapir avait déjà grossi les rangs de la belle famille de Touroparc.zoo en juin dernier. C’est maintenant un girafon d’1,80m pour environ 40kg qui vient de naître dans le parc bourguignon. Fathy et Djéné sont d’heureux parents. Leur « fifille », comme on le voit sur ces photos, est resplendissante de santé.

Cet événement n’est pas isolé. Depuis, 2012, Touroparc.zoo a comptabilisé 5 naissances de girafons. La plus récente date donc du 10 juillet. Elle conforte le parc dans son rôle assumé de centre de reproduction européen des girafes d’Afrique de l’Ouest. Et apporte une louable contribution au sauvetage démographique de la planète des girafes, d’autant que ces jeunes animaux, une fois sevrés, sont accueillis dans d’autres parcs, français ou européens pour, à leur tour, favoriser la diversité génétique.

Cela fait maintenant une huitaine d’années que le site de Romanèche-Thorins, au sud de Mâcon, agit en soutien de l’ASGN (Association nigérienne pour la Sauvegarde des Girafes du Niger), « qui met tout en œuvre pour protéger le dernier troupeau de girafes de l’Afrique de l’Ouest. »

« Grâce aux efforts de conservation menés par l’ASGN, se félicite-t-on du côté de Touroparc.zoo, la population de girafes compte actuellement 366 individus, selon le recensement 2012. » Ce qui, tout d’un coup, donne une certaine dimension à l’action bourguignonne en la matière.

vidéo :

Touroparc.zoo, ouvert toute l’année dès 9h. Espace de loisirs sans supplément. Rencontres-soigneurs, espace aquatique. En juillet/août, restauration sur place. Tables de pique-nique.
www.touroparc.com