En 2025, quelques nouveautés devraient s’inviter au programme de la traditionnelle Saint-Vincent de Dijon.
Dijon promeut de longue date la culture de la vigne et du vin. Il y eut d’abord les Fêtes de la Vigne, initiées après-guerre par le chanoine Kir, dont l’esprit s’est tourné depuis vers le folklore traditionnel grâce à l’association Trad’Culture. Dès 2014, Vign’au Verre et ses vendanges citoyennes permettent, après quelques coups de sécateur dans une parcelle dijonnaise, de casser la croûte tout en profitant d’une balade commentée et d’animations pour petits et grands.
Dans le même esprit, la Saint-Vincent de Dijon devrait profiter d’une nouvelle formule. Depuis 2012, en février, après la Saint-Vincent tournante de Bourgogne, les confréries locales défilent entre l’église Saint-Philibert et la mairie en passant par la cathédrale Saint-Benigne, sous la bienveillance de l’association de secours mutuel présidée par Pierre Derey.
Un événement cérémonial qui manque il est vrai d’une âme grand public. « Avec l’émergence de l’appellation Bourgogne Dijon, nous voulons que le vin rythme la vie citoyenne comme à la grande époque, que le Dijonnais soit conscient et fier de ce patrimoine. Nous inviterons des vignerons et des producteurs et tous les habitants dans un esprit festif », projette Philippe Lemanceau, élu référent de cette refonte programmée, qui pourrait notamment honorer les places Saint-Philibert et Bossuet, jadis places forte du commerce du vin. Et si, comme dans une célèbre BD, tout finissait par un banquet ?