Une 4e fleur pour Châtenoy-le-Royal ?

Chatenoy-le-Royal rejoindra-t-elle Quetigny (photo) dans le club des villes à étoiles
Châtenoy-le-Royal rejoindra-t-elle Quetigny (photo) dans le club des villes à 4 fleurs ?

Le palmarès du label des villes et villages fleuris a été proclamé à la Charité sur-Loire.  Châtenoy-le-Royal va concourir pour l’obtention de la distinction suprême : les 4 fleurs.

Distinguer villes et villages fleuris est une vieille tradition française. Aux prémices, en 1920, l’Hexagone avait déjà la culture de la fleur. Le concours des « villages coquets » récompensait les communes qui investissaient pour l’agrément et la propreté des rues. Après une coupure de 11 ans, en 1950, le concours est revenu sous la forme qu’on lui connait aujourd’hui.

60 ans plus tard, l’engouement des français est toujours là. Et celui des édiles des collectivités également. En Bourgogne, ils sont cette année 190 à pouvoir revendiquer à l’entrée des villes et des villages leurs efforts pour fleurir le territoire. Un panneau indiquant le nombre de fleurs est généralement apposé juste en-dessous de celui du nom de la localité. Un attrait touristique indéniable, et surtout un label de qualité visuelle reconnu.

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Dans cette nouvelle récolte, quelques uns en ont perdu pétales et pistils, mais neuf ont obtenu leur première fleur, quatre leur deuxième, deux leur troisième. Le jury dirigé par le Président de la Commission régionale du fleurissement en Bourgogne Jacky Ravisse, a même récompensé la ville de Châtenoy-le Royal en l’inscrivant au concours national.

Pour Marie Mercier, maire de la localité gagnante, c’est une vraie fierté. Mais surtout la consécration d’un travail de longue haleine. « Cette composante est essentielle dans notre politique pour mieux vivre ensemble », explique-t-elle. Châtenoy n’a pas de trésors patrimoniaux pour contribuer au développement de son tourisme. Ce concours est donc une aubaine. Et la ville en devient « verte » jusqu’au moindre de ses massifs, donnant l’exemple à ses 6 000 habitants. En témoigne ce jardin pédagogique qui alimente la cantine du CCAS.

Châtenoy-Le-Royal rejoindra-t-elle bientôt le club très fermé des villes à quatre fleurs, à l’instar de Beaune, Dijon, Mâcon, Paray-le-Monial, Quetigny et Sens ? Réponse l’été prochain.

Le palmarès dans son intégralité