VIDÉO | 5 raisons de découvrir la nouvelle expo du MuséoParc Alésia

Jusqu’au 30 novembre, le MuséoParc Alésia rend hommage aux Jeux olympiques (et antiques) avec une exposition hautement immersive. Voici cinq bonnes raisons de la découvrir.

L’exposition « Ô Sport, des Jeux pour des dieux » est disponible jusqu’au 30 novembre 2024. © MuséoParc Alésia

1. Une immersion sensorielle

L’expérience est d’abord sonore. Elle débute sur le chemin qui relie le parking au MuséoParc Alésia. Le visiteur n’est pas encore entré dans l’arène qu’il peut déjà entendre des supporters célébrer un but, des tennismen disputer un long échange ou encore le crissement des sneakers sur un terrain de basket. Stéphane Marin a ensuite imaginé « une forêt olymphonique » sur le rooftop du MuséoParc : « Ce ne sont pas des interviews. Ce sont des bruits d’effort, de ballons qui rebondissent, des respirations. À chaque sport son énergie et son timbre sonore. »

2. Une scénographie adaptée à tous les publics

Une piste d’athlétisme nous guide de l’extérieur du MuséoParc à la nouvelle scénographie, au premier étage. Cyril Gauthier (Freaks architectes) a conçu un parcours léger et adapté à tout type de visiteur : « Soit on fait un sprint, soit on fait un marathon ! » Le premier espace est consacré à la genèse de ces olympiades. On y apprend même pourquoi les athlètes olympiques concourraient nus. « Il existe beaucoup d’idées reçues sur les Jeux antiques. Il était important de repositionner les bases », résument de concert Mathilde Le Piolot-Ville et Maud Goldscheider, commissaires de l’exposition. On bascule ensuite dans la pièce principale, découpée en strates. « C’est une chambre très bien rangée, sur plusieurs étages. Chacun est libre de picorer par-ci, par-là. » Cyril Gauthier a installé des jeux pédagogiques à hauteur de bambin, tandis que la partie haute retrace l’histoire des Jeux olympiques contemporains avec des textes explicatifs, des vidéos d’archives et des capsules sonores originales.

3. Des objets de collection

La pièce principale abrite quelques pépites comme des javelots, disques et autres médailles de différentes époques. Parmi elles, la médaille d’or des JO de Tokyo 2020 a été prêtée par le musée olympique de Lausanne. Des statues en plâtre de lutteur, lanceur de poids et autres athlètes ont été spécialement conçues en collaboration avec les ateliers de la Réunion des musées nationaux. La compilation d’affiches des Jeux olympiques vaut aussi le détour.

4. Une pause gourmande 100% Côte-d’Or

Savez-vous ce qu’est un carnyx ? Les amateurs d’Astérix l’auront certainement reconnu, il s’agit de cette longue trompe verticale à tête de sanglier, que les Gaulois utilisaient au combat pour galvaniser et mener leurs troupes. C’est également le nom du restaurant du MuséoParc Alésia, qui vient d’obtenir son agrément Savoir-faire 100 % Côte-d’Or. Tous les jours, le chef Benoit Bécard propose diverses formules dont un menu local en trois services à 25 euros. Mention spéciale pour sa délicieuse tourte à l’époisses.

5. Le passage de la flamme olympique

Faites d’une pierre deux coups, allez à Alésia le 12 juillet et assistez au passage de la flamme olympique ! Des danseurs proposeront un extrait de la pièce de théâtre Sol Invictus, mise en scène par Hervé Koubi : « Cette pièce est à mi-chemin entre physicalité hip-hop et élévation classique. C’est ma déclaration d’amour à la danse. » Danseurs amateurs, jeunes et sportifs préparent un grand flash mob s’inspirant de la gestuelle des sportifs. Va y avoir du sport !

👉 « Ô Sport, des Jeux pour des dieux » – Jusqu’au 30 novembre 2024 – Programmation complète de la saison sur le site du MuséoParc Alésia