Ecole des Métiers Dijon Métropole : apprentis à saisir !

Les CFA peuvent désormais prendre pendant six mois sous leur aile des apprentis sans entreprise. La formule gagne en souplesse et élargit le champ des possibles pour les jeunes en attente de solution. Quatre d’entre eux, « hébergés » par l’École des Métiers de Dijon Métropole, montrent à quel point ils sont prêts à relever leur défi professionnel. Chefs d’entreprise, ces apprentis sont à saisir sur le champ !

Louis, 21 ans
Comme un parfum de fleur

Ce jeune homme originaire du Mâconnais semblait plutôt se destiner à une carrière scientifique. Les maths et la physique sur le campus de Dijon, puis une expérience d’un an, avec « beaucoup trop de technicité » à l’Ecole du textile de Roubaix, n’auront fait que souligner son « attirance pour un travail de (s)es mains ». Car Louis aime l’artisanat. C’est en se renseignant à l’École des Métiers, avant le confinement, qu’il décide, sur les conseils d’Anne-Bénédicte D’Attoma, accompagnatrice jeunes/entreprises au CFA, d’opter pour un CAP de fleuriste sur un an. Le niveau de connaissance générale étant là, c’est vers la pratique qu’il fonce en premier, ayant déjà l’opportunité, au moment de notre entretien, d’effectuer un premier stage dans la boutique marchande du Leclerc de Marsannay-la-Côte. Plus tard, Louis se voit à la tête d’une petite boutique au charme romantique, du type de celle qu’on voit dans Amélie Poulain. On n’a d’ailleurs pas de peine à l’imaginer là.


Corie, 17 ans
La fibre commerçante

Elle n’a pas d’a priori en ce qui concerne le domaine ou les domaines qu’elle choisira. Ce qui l’intéresse, Corie, c’est organiser, ranger, aller au contact du client et échanger. Ce qui s’appelle avoir la fibre commerçante. Après avoir validé une première générale, encouragée par Anne-Bénédicte D’Attoma, c’est une première bac pro commerce qu’elle entame à l’École des Métiers Dijon Métropole. À 17 ans, il lui reste beaucoup de choses à apprendre, à commencer sur soi-même. C’est donc par l’expérience que Corie franchira de nouvelles étapes. Grâce à son accompagnatrice, elle a ainsi la possibilité de se confronter à cette réalité, dans la belle Maison des Délices et des Saveurs, rue Guillaume-Tell à Dijon. Pains et pâtisseries entre les mains, il n’y a pas meilleur vecteur pour entrer dans la vie active du commerce. Au fait Corie, c’est gênant le masque pour faire ce métier ? « Pas du tout », répond aussitôt l’intéressée. Plutôt bon signe.


Lola, 16 ans
Cheveux au vent

On la sent épanouie et pleine de bonne volonté, la Jurasienne de l’étape. Du haut de ses 16 ans, Lola affiche un enthousiasme communicatif et semble heureuse de son destin. Originaire de Saint-Aubin, tout près de Dole, c’est à Dijon qu’elle a trouvé le chemin de l’apprentissage qui lui convient. Avant cela, Lola a été initiée à la pratique de la coiffure, son futur métier, au sein de la Maison familiale rurale (MFR) d’Amange, où elle a déjà appris « à faire des couleurs et quelques autres choses ». Elle n’en retire que de bons souvenirs, ce qui en dit long sur l’état d’esprit de ce dynamique brin de fille qui s’apprête à faire le saut de l’alternance dans un salon d’Auxonne, pas très loin de chez elle. « Je n’aimais pas vraiment l’école, mais je voulais être maître de mon destin », résume avec lucidité Lola. Son idéal, on l’a compris, serait d’avoir son propre salon. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.


Maxime, 21 ans
Mécanique bien huilée

Un sacré personnage Maxime, qui a commencé au CFA de La Noue avec un CAP de cuisinier, en 2016-2017. « Mais c’est l’auto que je kiffe depuis toujours », lâche le jeune homme. Pour suivre son nouveau maître d’apprentissage, il va alors à Mâcon et y décroche un deuxième CAP de carrossier. De retour à Dijon cette année, dans l’établissement rebaptisé École des Métiers Dijon Métropole, il opte pour un troisième CAP de peintre en carrosserie. Puis ce sera le CAP mécanique, en un an. Et la boucle des apprentis sera bouclée. Sa détermination tourne à plein régime. Rien d’étonnant, Maxime ne vit que pour ça, la voiture. Chez lui, il a toujours les mains dans le cambouis. Mais il a aussi une réelle ambition : « Je veux m’installer à mon compte et me spécialiser dans la rénovation automobile. » L’École des Métiers l’a rapproché de BYmyCAR, concessionnaire Audi et Volkswagen à Beaune. Une belle entrée en matière qui sera suivie d’autres expérience avant que Maxime, c’est écrit en lui, enchante les collectionneurs.

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